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Le Côté Obscur

Le Côté Obscur
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16 octobre 2009

Proposition suivante...?

On a autant de doutes sur le destin des personnages de "la Proposition" que sur celui des personnages secondaires de films d'horreur. Il restait donc à espérer que le cheminement fusse astucieux. Pour ma part, je suis restée sur ma faim. J'attendais au moins que l'absence de suspence soit comblée au centuple par des scènes de "je t'aime moi non plus" à faire frémir mon gène de midinette. Manque de chance, en voulant rendre l'histoire d'amour crédible, la réalisatrice n'opte pour aucune réelle orientation cinématographique. Reste le capital sympathie des acteurs, qui est indéniable, et est même parvenu à me laisser une impression globale plutôt positive en sortant de la salle!

Avec le recul... sans tension dramatique, pas vraiment drôle, pas follement romantique... Je n'y ai pas trouvé mon compte de bons sentiments.

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4 août 2008

Mes 23 ans

Nos_18_ansNos 18 ans se veut un film "social" et ce genre, ça me fait peur. Soit j'ai été une ado totalement anormale, soit j'ai été et reste complètement en dehors de la réalité. Je suis la première à dire que je ne vais pas au ciné pour voir mes voisins sur l'écran, et j'aime quand les choses sont romancées, mais ne poussons pas mémé dans les orties.

Le film se déroule en 1990, et déjà, je n'ai pas compris ce qui justifiait ces 18 années en arrière (le réalisateur est-il né en 1972 ?). L'histoire est banale : les rattrapages du bac, la sexualité, les grossesses non désirées, il me semble que ces problèmes demeurent actuels.

Les stéréotypes des personnages m'ont gênée. Le chaud lapin et la chaude lapine de respectivement 18 et 15 ans, le romantique aux yeux bleus et à la chevelure en bataille, le binoclard intello pas loin d'être nommé Charles-Henri (Edgard c'est moins cliché), la jeune fille en fleur, la naïve qui veut donner un sens à sa vie, la bonne copine qu'on respecte trop pour sortir avec et bien sûr, le prof de philo sadique et frustré. Roh la la. Et mon stéréotype à moi, la coinçée sans amis ?? Il est où ??

Et tout ce petit monde parle sexualité et vie de couple comme si ça faisait déjà 10 bonnes années qu'ils pratiquaient, fume et boit un peu (tout ado de 1990 qui se respecte fume et boit forcément, c'est bien connu voyons) et fait preuve d'une intelligence et d'une lucidité sur l'avenir tout à fait formidables.

Bref... J'ai eu beaucoup de mal à me retrouver, ado, dans ce film, et à y trouver un intérêt. Peut-être que vous aimerez le scénario et les personnages simplistes et assez conventionnels. Mais une jeunesse pareille m'étonne, et ne m'a pas du tout touchée.
Je n'ai pas foncièrement passé un mauvais moment, car le film est lisse, bien réalisé, et comme on dit "se laisse regarder". Toutefois, il me tarde de voir "entre les murs" (Palme d'Or à Cannes cette année) et j'espère y reconnaître les jeunes d'aujourd'hui, sans fard et sans mots d'adultes à la bouche.

3 août 2008

Un absent nommé Barême

Je me permets de faire une petite explication sur un choix personnel par rapport à ce blog. Sûr que cette problématique aura touché les foules, et je m'en voudrais de vous faire souffrir d'incompréhension.

Un dominant pourcentage de sites, blogs et magazines de cinéma donnent à chaque film une note. Sur 20, sur 5, par étoiles, par smileys, bref, un repère sur une échelle de qualité/préférence. J'emploie moi-même ce système dans un cahier que je tiens et où je critique brièvement chaque film que je vois au cinéma. Je ne destine toutefois ce cahier à rien d'autre qu'à aider ma mémoire. Pour mon blog, j'ai décidé d'essayer au maximum d'exposer le film tel que je l'ai ressenti, et de laisser chacun juger si l'oeuvre que je dépeins est susceptible de lui plaire ou non. Evidemment, mon opinion ressortira immanquablement de chaque article, mais je préfère laisser de côté pour le moment un quelconque système de notation des films.

De même, je ne mettrai pas l'affiche du film, mais une image tirée du film et qui représente le mieux ce que j'en ai perçu ou retenu. Peut-être serai-je amenée à changer ma manière de faire par soucis de clarté, mais tout ceci n'est qu'un début, alors je fais mes petites bidouilles !

Si vous avez un avis là-dessus, n'hésitez pas à le faire savoir par un p'tit commentaire. Autant satisfaire mes 4 lecteurs surtout que parmi eux se trouvent 1 amie et 2 membres de ma famille (le 4ème se reconnaîtra :D) !

2 août 2008

Waste Allocation Load Lifter-Earth class

wall_ELittéralement (je vous épargne le jeu de mots à faire en anglais avec le mot "litter") Wall-E est donc un petit robot compacteur de déchets, affecté à la planète Terre. Sur une planète a l'atmosphère devenue irrespirable et encombrée de restes de satellites, lui et les siens ont été chargés de nettoyer, mais il est à présent le seul survivant de son espèce. Le temps passant et la solitude pesant, Wall-E a développé une caractéristique habituellement animale : une personnalité. Curieux, attentionné, peureux, tantôt dubitatif, tantôt horrifié, Wall-E vit sa vie, résigné, mais s'ennuie. Et voilà qu'arrive Eve. Pas question de la laisser partir.

Je suis ce qu'on appelle une inconditionnelle de Pixar. Tout ce qu'ils font, j'aime. Comme je suis tentée de le dire à chacun de leur film, c'est une perle. L'ingéniosité et la poésie qu'ils mettent en oeuvre est ravissante. Mettre autant d'humanité dans une petite machine tient du génie.

Evidemment, il faut aimer contempler. Durant les 15 premières minutes, nous assistons tout simplement à la vie quotidienne de Wall-E, à peu de choses près "métro boulot dodo". Il compacte, met de côté quelques trouvailles, puis rentre chez lui. Seulement chez Pixar, la vie de Wall-E plutôt qu'ennuyeuse, devient amusante, attendrissante et totalement attachante. Et il ne lui manque même pas la parole, l'astuce de la gestuelle et de la morphologie du robot suffit.

Même si je me serais contentée de regarder Wall-E évoluer pendant 1h40, il a comme toujours un merveilleux scénario et un message à l'attention de l'humanité... A l'heure des dérèglements climatiques, de la surconsommation, du traité de Kyoto, du surpoids qui surpasse la famine, de la poudre de perlimpinpin rebaptisée Grenelle, du capitalisme, de l'innovation technologique et autres G8, Pixar rajoute sa pierre à l'édifice, et nous offre une version que je trouve totalement crédible, d'un potentiel futur si nous continuons à penser que les ressources de notre planète sont inépuisables et à agir de manière inconsciente.

Un DVD de plus sur mon étagère Pixar dans 6 mois !

1 août 2008

Générique

Et voilà, ça y est, je me décide, en grande altruiste que je suis, à faire partager à ceux qui veulent (ça serait difficile de vous forcer remarquez...) ma chance d'avoir une carte UGC et de voir quasiment tous les films qui sortent chaque semaine.

Avant toute chose, je tiens à préciser qu'il est inutile de venir ici pour se défouler. Il n'y a rien de plus subjectif qu'un avis sur l'Art. Vous me pardonnerez donc de ne pas toujours préciser "je pense que" "selon moi" "il me semble que" et autres tournures de phrases précautionneuses pour signifier que je ne fais que donner MON avis, sans pour autant mépriser l'avis contraire. Sans originalité, je rappelle que tous les goûts sont dans la nature... tout est question de sensibilité, et nous n'avons pas tous la même. Cela ne nous empêche pas de communiquer, sans pour autant essayer de se persuader mutuellement qu'on a tort !

Mes goûts en matière de films sont plutôt hétéroclytes. Je suis devenue curieuse, et je n'ai pour seule limite que la violence crue, ou l'angoisse des films d'épouvante. Sur ce blog, vous trouverez donc des films de toutes ces catégories :

- dessins animés, films d'animation : mon genre préféré, je suis une vraie fana de Pixar, Dreamworks et Blue Sky.

- comédie : là aussi... l'humour est soumis à la subjectivité absolue.

- bons sentiments : quels qu'ils soient, j'aime pleurer de joie, de tristesse, d'émotions.

- fantastique, SF : tout ce qui fait décoller de la réalité me vide la tête.

- action/arts martiaux : quelques explosions pour décrasser les enceintes des cinémas, un scénario téléphoné et une bonne bande-son rock ne font jamais de mal à personne ! Du moins pas à moi !

- policier, thriller : dans la limite de leur violence et selon l'intérêt qu'il représente a priori.

- "auteur" : je n'aime pas cette dénomination qui sectarise un peu les films, mais je parle de ceux qui sortent du lot et qu'on ne sait pas où classer. Ces films pour lesquels on s'attend à tout et à rien !

Les seuls absents sont les films de guerre et d'horreur/épouvante/frissons. Il faudrait que la survie de la planète en dépende pour m'y traîner ; j'y passerais mon temps prostrée dans mon fauteuil et avec des brûlures d'estomac (un vrai moment de bonheur).

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